En même temps (
!), il faudrait être con pour ne pas vendre 100 ex quand t’as 100 clients motivés et que tu es un micro constructeur !
C’est peut être la communauté des passionnés qui confond « série spéciale définitivement limitée à X exemplaires » produite par un constructeur genre Porsche qui, par ailleurs, vend des quantités de modèles non limités et « série limitée numérotée de X exemplaires » produite par un petit constructeur qui en rajoutera tant qu’il ne peut pas sortir une nouvelle version et qu’il y a des clients motivés.
Dans le premier cas, on est dans le marketing d’un major : je produit une grande quantité de voitures et je fais parler de moi avec des séries limitées ; l’effet secondaire, c’est que des passionnés fortunés « surpaient » ces voitures au seul motif qu’elles ont un numero et qu’elles sont rares sans pour autant qu’elles n’aient des caractéristiques extraordinairement differentes des versions standards non limitées.
Dans le deuxième cas, c’est un mode de vente de petit constructeur représentant une part significative de la production et permettant souvent d’accéder a des caractéristiques réellement différentiantes pour des modèles de petite série.
De toute façon, interrogez vous sur le sens social de « posséder » un véhicule numéroté dont peu d’exemplaires existent. A part la frime, « regardez, je peux me payer un objet exclusif que vous n’aurez jamais », à quoi ça sert ? Seules les caractéristiques techniques et esthétiques d’un modèle devraient déterminer ce qu’achète un passionné. Qu’il y en ait, 10, 50, 1000 ou 100.000 identiques, qu’est ce que ça peut faire.
Quand je vois les reactions outrées des « Alpinistes » qui s’offusquent parce qu’Alpine a vendu 100 ex de « gris Montebello » et autant de « Jean Rédelé » de la même teinte, doublant le nombre d’ex peints de la même teinte. Certains parlent même « d’escroquerie »