Cela faisait plus de vingt ans que la mesure de pollution du contrôle technique n’avait pas évolué », nous rappelle Nicolas Bouvier. Mais dès mai 2018, cette mesure s’effectuera à partir des valeurs d’homologation des véhicules et deviendra ainsi plus précise et pertinente. De quoi rassurer l’automobiliste, échaudé par le dieselgate qui a touché certains modèles automobiles
Nicolas Bouvier, Président de DEKRA
défauts critiques =24h pour réparer
défauts majeurs = 2 mois pour réparer
451 points dont 146 critiques au lieu de 177 soumis a contre visite .
défauts critiques
Présence de vapeurs et/ou de fumées toxiques dans l’habitacle
Corrosion perforante dans le châssis, les points d’ancrage de suspension ou le plancher
non fonctionnement, maitre-cylindre vide ou non fixé, système fuyard ou au bord de la rupture, câble de frein à main détérioré, plaquettes/garnitures de frein absentes ou usées au-delà de leur limite, disques ou tambours rayés/fissurés/mal fixés/cassés, course des pistons trop faible pour assurer un bon fonctionnement, roue ne freinant pas, ou encore plus de 50% de déséquilibre de puissance sur le train directeur.
Pour la direction : mauvaise fixation du boîtier/de la crémaillère, déformation d’un élément affectant la direction, boulons mal serrés, ou encore assistance défaillante impactant l’utilisation, mauvaise fixation du volant, jeu excessif dans la colonne de direction
Essuie-glace : visibilité fortement entravée dans le champ de fonctionnement
Feux stop : absence totale de fonctionnement, défaut de commutation
Faisceau électrique : risque d’incendie ou d’étincelles
Essieux : stabilité perturbée par défaut de fixation, jeux excessifs, ruptures, au niveau de l’essieu, des fusées, des roulements, des moyeux
Pneus : indice de charge inférieur aux spécifications, frottement du pneu sur la carrosserie, usure excessive (au-delà du témoin d’usure ou corde visible)
Suspensions : jeu excessif des ressorts, ressort manquant, ressorts inopérants, éléments fissurés ou cassés, stabilité affectée par le jeu d’un élément, suspension pneumatique inutilisable.
Châssis : longerons ou traverses fissurés, soudures rompues, corrosion mettant en péril la rigidité de la structure
Echappement : fuites mettant en danger la santé des passagers
Réservoir : mauvaise fixation du réservoir ou des conduites d’essence pouvant générer un début d’incendie, système GPL/GNC/GNL non conforme
Pare-chocs, risque de décrochage
Roue de secours : risque de chute, dans le cas de paniers externes
Moteur : fixations desserrées ou fissurées, modifications mettant en danger le fonctionnement et/ou l’environnement
Carrosserie, pièces présentant un risque de chute, distance insuffisante par rapport aux pièces en mouvement ou par rapport à la route, mauvaise fixation sur le châssis, portière risquant de s’ouvrir en circulation, sièges défectueux ou mal fixés, nombre de places dépassant la valeur autorisée
Autres matériels : ceintures de sécurité mal fixées, verrouillage ou blocage inopiné des serrures
Risque de chute des équipements de surpression de bruit
Pertes de liquides majeures (formation de gouttelettes) autre que eau
nouveau défauts majeurs
Fuite de freins
Fuite de boîte
Fuite moteur
fuite de liquide Refroidissement
Pas de caoutchouc sur la pédale de frein
Course du frein à main excessive
Feu de recul inopérant
Mauvaise fixation du câblage électrique
Bruit excessif
Corrosion sur le sous-bassement
Défauts remontés par l’OBD
source http://newsdanciennes.com/2016/03/09/dossier-reforme-controle-technique-2018-trions-grain-de-livraie/