Evo car pictures of the week a une NC revue et corrigée par BBR...pour le meilleur
Modérateurs: Stew, senior, Puff92, Casimir, Zing
Dimanche. Je me brosse les dents avec « Lose yourself » (Eminem) dans les oreilles. Motivation à 200%. C’est mon grand jour. Celui que j’attends depuis près de cinquante ans.
Chaussettes. La droite, puis la gauche. Toujours (non, c’est pas vrai, c’est la première fois). Combinaison, bottines. Le casque à la main, avec les gants et la cagoule à l’intérieur. Je marche vers le paddock. Comme au ralenti parce que c’est plus classe. « Profite ! Cinquante ans d’attente ! Retiens tous les détails. La lumière, les sons, les odeurs. Objectif : Top 20 au moins, Top 15 si possible. »
Les feux rouges sont tous allumés. Puis éteints. 35 Miata rugissent à l’unisson pour se ruer vers le premier virage.
J’ai l’impression d’avoir fait un bon départ, mais assez vite je me fais dépasser à gauche, puis à droite. Je laisse l’espace pour éviter l’accrochage, ouvrant la porte à d’autres concurrents. Les pneus crissent au freinage, je laisse encore passer une paire de voitures. A l’entame du second tour j’ai perdu huit place.
Propre je le suis. Vite, pas assez. Massimo (puisque j’apprendrais ensuite que c’est son prénom) remonte irrémédiablement. Rien à faire, à l’amorce de la ligne droite dans l’avant dernier tour il renifle mon pare-chocs, prend l’aspiration, déboite et me fait l’intérieur au freinage. Je décroise et me voilà en position préférentielle pour l’épingle suivante. Je reprends ma position. Mince, je viens de faire un remaked’Alesi sur Senna (Phoenix 1990) !
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