Modérateurs: Stew, senior, Puff92, Casimir, Zing
OR_07 a écrit:la 306 est aussi plus légère je pense, faudrait vérifier
et pendant ce temps, le père François, tranqillou en Vantage
https://youtu.be/9nAEs88j0Po
Salanon, lui, était conscient de l'importance de l'écart réalisé (16"7 au terme de l'étape). Tout comme de l'incroyable capacité de résistance de son illustre adversaire au volant d'une voiture dont la technologie date de presque vingt ans : «Il n'aurait pas fallu rouler plus vite dans Pignans car ça devenait limite limite. Je languissais d'arriver ! Je suis épaté par les chronos de Seb et Daniel. Ce sont des martiens, des extra-terrestres. Même avec un tracteur il ferait des scratches, Seb. C'est impressionnant. Il y a une seconde et demi ou deux au kilomètre entre les deux voitures et lui il compense par son talent. Il est neuf fois champion du monde, mille fois meilleur que nous. Des Seb, il y en a deux (Loeb et Ogier). Pas plus. C'est dans les conditions de route grasse et mouillée comme ce matin qu'il m'épate. Quand tu arrives sur ce genre de terrain avec une deux roues motrices, tu as beau t'appeler Loeb tu glisses forcément quand tu braques. Mais lui, il fait quand même des meilleurs temps. Je ne sais pas comment il fait !»
loeb a écrit: «Il avait bouffé beaucoup d'huile ce matin, c'était inquiétant. Et il a fini par casser alors qu'on était en pleine accélération, racontait Loeb. J'étais bien motivé pour aller chercher la victoire donc c'est frustrant mais c'est toujours mieux de casser à la fin qu'au début car au moins on a pu profiter du week-end. C'était top, on s'est bien amusé.»
Salanon a écrit: «C'est une super satisfaction, cela faisait quatre mois qu'on n'avait pas roulé avec cette voiture et on retrouvait le rythme du Championnat de France, différent de celui des rallyes régionaux, notait le vainqueur. Il fallait se remettre dedans et on a réussi. On avait face à nous un "Martien", au volant d'une 306 Maxi. Une voiture que je connais bien puisque j'en pilotais une. Et ce que Seb a fait avec, c'est au-delà de tout ce que l'on peut imaginer.»
Champion de France sortant mais rare cette année sur les routes françaises puisqu'il s'est limité à quelques apparitions en ERC, Sylvain Michel a terminé deuxième à 19''3 du vainqueur. «On était venu pour rouler, montrer notre potentiel et le bilan est très positif, commentait le pilote de la Skoda Fabia R5. On a roulé à 100 % tout le week-end. Après, quand "le Maître" (Loeb) décide de parler, on subit. Il a fait une grosse démonstration et j'ai un petit pincement au cœur qu'il ne soit pas avec nous sur le podium.»
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