FerruccioSV a écrit:Même si pas de Victoire Ferrari, le GP m'a bien plu ! Et le tout, avec une simple Virtual Safety Car. Bon, OK, il a aussi fallu une erreur stratégique de Mercedes, des moteurs/boites qui cassent comme on l'a jamais vu depuis le début de la saison, des pneux Pirelli qui se délaminent et un Kimi dans une forme exceptionnelle ... bref, c'est pas compliqué de faire des courses animées
Ils sont loin d'être au top chez Ferrari...
Si on analyse le meeting avec les performance, la Q2 avec pénalité, le premier tour des 2 pilotes, il y a de quoi devenir dingue. Ils ont réussi à se faire devancer par les Martine le jour où les deux Mercedes cassent.
C'est absolument fabuleux. Les mecs ont porté le "quichisme" au niveau expert.
On a la sensation que le classement constructeur a été quasiment abandonné par Ferrari. Mercedes sera devant au constructeur grâce à une line up plus dense.
Ferrari a moins de points que l'an passé avec des Mercedes moins fiables ou peu avantagées par les circonstances de course. Donc Ferrari n'est pas plus performante par rapport à Mercedes et l'est plutôt moins par rapport aux Martine Eau sucrée.
Le Commendatore doit se retourner dans sa tombe.
Raikkonnen est absolument nulle part. Pas de victoire depuis...Depuis je ne sais plus quan en fait.
Le débat primordial est de savoir si Leclerc, un an en F1, sera le prodige annoncé et s'il faut l'intégrer à l'écurie l'an prochain ou dès septembre. Soit dit en passant, cela démontre en creux l'estime dans laquelle les tifosi et la presse italienne tient le line up pilote.
Je dis qu'il faut être sacrément dans la panade pour penser que Leclerc va te sauver, au besoin en détournant la conversation d'une analyse objective des performances. Si en septembre, qui sait, le môme "torche" Vettel, je dis qu'il y a un paquet de mecs surpayés et surcotés qu'il va falloir dégager de cette écurie. Ils n'auront pas trouvé un prodige. Ils auront entériné que leur line up ne rapporte pas assez de points et que leur niveau de performance ne leur aura pas permis d'attirer Hamilton ou Ricciardio.
Et qu'ils font une à deux énormes bourdes par meeting et qu'ils sont en recul de point par rapport à leurs adversaires directs dans un contexte baissier du prize money.
C'est tout. En version courte, on dit "c'est des quiches".
Pour les pneus, il y a un point qui n'est pas abordé mais qui pourrait servir de défense à Pirelli, partenaire de la filière bois : pression et règlement.
Ils ont résolu le souci d'usure des softs jaune sur les revêtements considérés comme abrasifs mais pas trop. 4 circuits, dont Silverstone, verront une dotation spécifique du compound soft ex medium rectifié car le manufacturier a déterminé que cela convenait mieux à l'état de surface de la piste.
Bien mais lorsqu'il fait chaud et qu'il faut quand même taper un peu dedans, Pirelli a rebadgé medium blanc un compound et que personne ne prend.
Tout le monde assure avec des jaune au cas où il ferait un poil plus frais comme vendredi. Avec les contrainte de pression minimale, certaines écuries, au premier rang Mercedes, ne peuvent faire ce que l'on fait dans ces cas là: gonfler moins.
Tous les gens qui vont à la piste avec des pneus un peu exotiques par rapport à la monte normale d'un monospace gris métallisé de série et leur mano digital précis à 0.05 près, les gens normaux donc
, tous les gens savent qu'ils faut gonfler moins. Et en F1, on peut pas.
Il faudrait donc que Pirelli laisse un choix option de spare pour l'été. Les écuries commandent leur jaune de base et les remplacent au besoin par un pneu quasi identique dont la bande de roulement ne fera pas de bulles.
Ou alors, on annule l'obligation de passer au moins un type de gomme en échange d'un arrêt supplémentaire.
Pirelli n'a pas dit autre chose en suggérant que la strat la plus rapide, rouge/violet - jaune pouvait être invalidée au profit d'un arrêt de plus en rouge. En s'arrêtant au tour 16, voire avant, les teams portent l'endurance des jaunes à leur extrême limite. Les jaunes sont de vrais pneus durs qui ne s'usent pas tant que ça pour boucler 50 tours voire plus donc qui ne dissipent pas l'énergie donc qui chauffent lorsqu'il fait chaud sur les circuit où les ailerons sont débraqués et où toutes les courbes finissent en dérive du train arrière sur des vibreurs monstrueux.
On a donc les deux tiers du plateau qui n'a pas les bons pneus mais qui doit quand-même les mettre pour rester compliant au règlement. C'est pas terrible terrible comme principe.
Le règlement "pneus" en F1 est complètement con. Mais ça va mieux en le disant !
"l'Empire d'Essence" de J. Klaxon aux Editions Catbert