Casimir a écrit:13 mai 2020 3ème jour de dé confinement, 13 mai 1950, Silverstone accueillait le tout premier GP du championnat du monde avec une victoire de Farina.
La Formule 1 a donc 70 ans aujourd'hui. Le 13 mai 1950, à Silverstone, 120000 spectateurs et la famille royale s’entassèrent aux abords du circuit pour ce premier GP de l'histoire. Farina en fut le vainqueur au volant de l'illustre Alfa Romeo 158. Le debut de l'aventure était lancée. Une belle et riche aventure chargée de joie, de pleurs et d'emotions fortes.
Que reste-t-il de ces 70 ans de F1 ?
Des noms propres. Des circuits (Silverstone, depuis le jour 1, Monza et sa ferveur, Spa), des écuries (Ferrari, McLaren, Williams), des illustres ingénieurs (Chapman, Head, Murray, Barnard ou Newey) ou encore des pilotes (Fangio, Clark, Lauda, Senna, Prost, Schumacher ou Hamilton). Des noms qui remémorent l'histoire de ce sport, de ses grandes courses ou grands championnats, des victoires, des poles, des sourires, du champagne...
Mais aussi des tristesses, des accidents, des morts. Toute la panoplie est là, des emotions pures.
Et j'ai cherché de tous les cotes positifs.
Du plus positif aux plus belles emotions, la liste est longue, trop longue.
Mais, dans cette liste infinie, je n'ai pas d'autres événement plus marquant que ce 1er mai 1994 et la mort d'Ayrton Senna qui me vient en tête. Comme souvent malheureusement, l’événement le plus marquant est tragique. Le chemin qui mena a été un chasse croisé de tout : s'y mêle les chemins d’écuries mythiques, d’ingénieurs renommés, des pilotes légendaires et le nom d'une courbe.
Et, pour nous qui regardions TF1, cette phrase mythique, "A special hello to our dear friend Alain, we all miss you Alain."
Et puis...le
Tamburello, son mur en béton, ce casque jaune qui se bringuebale de droite et de gauche, cette voiture agonisante qui se traîne sur son chassis, qui s'arête comme le temps de cet après midi ensoleillée.
Et le silence qui suivi.
Puis le chant des pleurs.