OR_07 a écrit:ouais voilà, c'était mieux avant
pas sûr :
Au début des années 1980, 4000 Minitels sont distribués gratuitement en Ille-et-Vilaine. En les reliant aux prises téléphoniques, seul un annuaire sera accessible, le fameux 3611. Il s’agissait alors de désengorger les services de renseignement téléphoniques saturés par la croissance du parc téléphonique français de la fin des années 70.
De ces 4000 terminaux en 1980, on passera à un million en 1985. La même année, on compte plus de 15 millions d’heures de communication par mois. A son apogée, le Minitel aura rassemblé jusqu’à 9 millions d’usagers et généré 1 milliard d’euros de revenus.
Un succès qui s'explique par plusieurs facteurs : pour l'utilisateur un terminal simple d'accès, à bas coût, voire gratuit. Et surtout, un écosystème ouvert qui a permis à des centaines d'éditeurs de lancer des services.
Si l’annuaire était le premier service en ligne sur le Minitel, d’autres l’ont très vite suivi, comme les horaires ou les réservations de train, les premières banques en ligne ou encore les programmes de cinéma et de salles de spectacle ou l'info greffe.
Mais le service le plus marquant, celui auquel tout le monde pense à l’évocation du mot « Minitel » c’est bien évidemment le Minitel Rose. Car c’est bien le service qui a généré le plus de bénéfices au cours des trente ans d’existence du Minitel, tant et si bien qu’un an après son lancement, les services libertins du Minitel (souvent des messageries coquines) s’accaparaient 30% des connexions des utilisateurs.
Ce type de services, on en comptait des centaines, a permis à de nombreux entrepreneurs d’acquérir expérience des réseaux et petite fortune. C’est le cas par exemple de Xavier Niel qui avait lancé à l’époque plusieurs messageries coquines, ainsi que 3615 ANNU, un annuaire inversé. Marc Simoncini repris plus tard le concept pour lancer l’un des plus grands sites de rencontre : Meetic.