Il y a quelques mois de cela, je sais que je peux poser les pieds en terres mancelles, autant faire ça bien et obtenir le graal de tous photographes : une accréditation. Hélas l’ACO (l’organisateur) n’a pas été aussi clémente que je ne l’aurai pensé vu que mon dossier était appuyé par un magazine papier.
« Challenge accepted ! » Je m’y rendrai en spectateur avec des amis de la région. Ceux avec qui j’ai commencé mon aventure automobilistique sur ce circuit mythique.
On approche du jour-J, mon sac photo se remplit, les batteries aussi et mon cerveau est en ébullition. Je veux faire ça bien et mes amis qui me connaissent bien savent que je ne serai pas des plus « marrant ».
Après plusieurs changements de plans sur la façon de m’y rendre, j’opte pour le train… 9h de trajet avec un départ à 8h le jeudi, mais ca ne me démotive pas. Un ami (Xavier), me récupère à la gare, je monte dans son « camion » et direction le circuit en passant par la case « achat du billet » qui ne m’a coûté que 36€ (ça a du bon d’être encore étudiant).
Il est bientôt 18h, on entre enfin sur le circuit, le Ferrari Challenge résonne déjà et approche de la fin… LA grande vedette du week-end devrait bientôt pointer le bout de son nez pour 2 tours de « parade » 20 ans après sa victoire en 1991. Il s’agit de la Mazda 787B et de son concerto digne des plus grands compositeurs. Juste avant ça : il faut que je passe en vitesse au camion pour récupérer un objectif : le 300mm que j’avais oublié dans mon sac (il ne tenait pas dans mon sac à dos)….
J’ai eu 9h pour penser à mon week-end et aux différents spots que je connais sur le circuit et qui sont dégagés de grillage… le premier que je souhaite faire est tout simplement le Dunlop, au pied de la passerelle.
C’est sûr on y est ! 3 ans que j’attendais ça, les 24H sont pour moi ouvert bien qu’on ne soit que le jeudi.
La Mazda hurle puis s’éloigne pour laisser la place aux essais qualificatifs !
Cette année on a le droit à quelques décos bien sympa à l’instar des Porsche des Team Flying Lizard Motorsport et du ProSpeed Competition.
J’ai beaucoup de photos à cet endroit donc pour varier les points de vues je posterai au cours du compte rendu les autres voitures à d’autres endroits puis il y aura la galerie qui viendra ensuite.
Donc on continue les essais puis la nuit commence à tomber sur le circuit, une ambiance qui m’avait manqué. Je motive les amis qui m’accompagnent pour se diriger vers les tribunes de la ligne droite des stands et plus précisément celles qui les surplombent. A noter que les tribunes sont gratuites lors des essais, tandis que pendant la course il faut payer un surplus non négligeable et que je ne peux me permettre ! Donc autant en profiter et on y passera d’ailleurs toute la soirée.
On se retrouve au dessus des stands des deux Corvettes C6-R engagées par le constructeur. Ce sont les seules stands à être particulièrement bien éclairés. A tel point que sur les photos seuls les stands sortent de la pénombre.
Un ami photographe me rejoint, puis les qualifications débutent (il est 22h passé). On commence à faire quelques filés et les siens semblent remarquables sur l’écran de son reflex. Il me tarde de les voir.
00h approche, la fin des qualifications aussi, on se retrouve au dessus des stands des Peugeot 908, je fais quelques photos en pensant que la soirée arrive sur sa fin.
On décide de se rapprocher au maximum des paddocks par l’arrière de la tribune.
C’est vraiment superbe… on longe les camions jusqu’à ce que Xavier me motive avec Olivier pour nous rendre dans les paddocks en profitant de l’inattention d’un agent de sécurité. On empreinte l’escalier et nous voilà aux pieds des teams qui s’agitent. Mais ca ne nous suffit pas, autant tenter de rentrer sur la pitlane. En moins de deux nous voilà sur un lieu magique. Surement le meilleur moment des 24h !
Pas mal de stands sont déjà fermés mais le peu d’ouvert nous offre un superbe spectacle.
On ne s’attarde pas car on est quand même repérable… on fait un peu touriste au milieu de cet univers.
Un vrai régal de shooter dans ces conditions ! Je n’ose imaginer en plein cœur des 24H…
On a du y rester une trentaine de minutes avant de passer par le village et de filer dormir avant 3 autres jours qui s’annoncent pas assez long.
On est rentré le jeudi vers 3h… le temps de se coucher il était 4h passé, on a décidé de se faire un vendredi à la cool. Au programme : le rassemblement de Saint-Saturnin aux alentours de 13h, étape de bienvenue pour les anglais qui viennent en masse.
On y retrouve quelques belles voitures, je flashe surtout sur cette Aston :
On pouvait y trouver aussi une DB7 Zagato, une Alfa 8C et plein d’autres voitures que l’on croise et recroise tout au long du week end.
Direction le centre ville pour la parade des pilotes, moment fort du week end. On est en avance, on peut choisir une bonne place, proche de la fin du circuit de la parade.
Ca débute comme la veille : avec la 787B
On a le droit à quelques jolis regards…
Des supercars aussi…
La présence de « Dr. Mamour » qui partageait la Mazda 787B avec le pilote Johnny Herbert (celui qui a fait les 24H en 1991 sur la 787B !)
Il y a eu beaucoup de supercars, mais j’ai vraiment craqué sur la Koenigsegg Agera R
Et j’ai aussi craqué sur les Nissan girls… la photo parle d’elle-même…
Mais c’est avant tout la parade des pilotes, un rare moment où il est possible de les approcher, première année où je les prends tous en photos
C’est aussi l’occasion d’avoir les autographes de tous ces pilotes (cf les lunettes)
Il est 21h, on décide de passer sur le circuit pour finir la journée. Quand j’ai découvert les 24H en 2005, le vendredi soir était l’une de mes plus grosses surprises avec des runs à proximité du circuit dans une ambiance bon enfant. Entre temps le « Mad Friday Night » c’est largement assagit et il ne serait pas étonnant qu’il disparaisse, fort dommage !
Voilà pour cette première partie. La plus importante arrivera demain avec les 2 jours consacrés à la course. Le plus gros de mon week end. Je n’ose imaginer le nombre de km effectués à pied… ca doit être de la folie mais ca vaut tellement le coup.
La galerie suivra les comptes rendus. En attendant jetez un œil à ma page facebook, il y a davantage de photos !
A bientôt,
Alexis







