La question à propos d'une victoire de Williams sur piste sèche ne sera jamais tranchée puisqu'il a plu. En revanche, les Williams pouvaient-elles faire podium dans des conditions changeantes entre gras et humide?
Petit retour sur leur stratégie.
Vettel change ses gommes au 43e tour quand les Williams font de même dans le 44e.
Vettel
lap 42 1:42.314
lap 43 pit
lap 44 exit lap
lap 45 1:53.881 qui évolue vers 52",51",50"
Lap 46 1:52.552
Massa
Lap 42 1:42.580
Lap 43 1:45.550
lap 44 pit
lap 45 exit lap
lap 46 1:52.623 qui évolue vers 1'' ou 2'' de plus que Vettel.
Bottas lui plonge d'une bonne seconde voire 1"3 au tour. Donc Bottas ne pouvait pas passer son coéquipier en piste et ils ravitaillent l'un après l'autre.
La différence avec Vettel se fait sur le changement de condition.Le 43e tour en piste des Williams leur fait mal au point de provoquer le changement dans le même tour. Le tour de sortie les pénalise 2'15 (Massa) contre 2'11" (Vettel) avant de revenir à un niveau de performance presque similaire entre Massa et Vettel mais à l'avantage de la Ferrari. Bottas derrière n'insiste pas et lâche parfois 1.3" à son équipier.
Bonne anticipation ou évaluation de Ferrari. Toutefois, on imagine que le regain de forme aéro des Williams à iso moteur avec les Mercedes se fait par une optimisation pour diminuer la trainée. Williams a sacrifié l'aileron arrière au profit de très bonnes vitesses de pointe dans les secteurs 2 et 3. Sur le gras, le rendement fut moins bon car les gommes tendres ont concédé 4 secondes pleines dans l'exit lap. Les pneus étaient inadaptés au gras mouillé avec sans doute aussi un manque d'appui dans ce cas. En tout cas, les Williams étaient efficaces au démarrage, dès les premières courbes. Ils auraient surement fait podium sans la pluie.
Le peloton de furieux en Mercedes avait changé de gomme au 19e et Vettel se trouvait décalé avec un premier arrêt au 14e. Ses gommes étaient moins fraîches mais ils les a bien utilisées en étant plus rapide sur la fin et avant la neutralisation. Les 4 furieux de devant ont aussi bien du taper dans les pneus. La durée du stint, déjà, 29 tours de faits, aura sans doute contribué à ravitailler mais la Ferrari était plus efficace sur le mouillé, sculpture ou pas.
Ceci est dans la zone grise de la F1, celle que les teams veulent cacher, mais il se confirme que la Ferrari exploite bien ses pneus sur les long relais sans les ruiner et elle reste plus efficace qu'une Williams sur le gras. Elle est bien la deuxième force du plateau, du moins par son pilote de pointe.
Williams a deux voitures, ils laissaient Massa choisir puisqu'il est devant et gardent une voiture en piste et assurent le podium. En ravitaillant plus tôt, ils conservent le gap sur Vettel et atténuent l'écart à iso pneu tout en ne laissant pas Vettel le réduire autant ne serait-ce que par l'inlap et l'exit lap au plus mauvais moment. Vettel aurait du doubler deux fois en fin de course hors trajectoire et sur le gras.
Défaits par la méteo anglaise. La méteo anglaise, on l'aime... ou on patiente un quart d'heure la fin du crachin!
Je ferai pas une telle analyse tous les jours!
L'autre information du Week end est: La scuderia cherche un pilote numéro deux. Ses dirigeants ont entamé le process observé tant de fois qui consiste à accuser son chien de la rage avant de le noyer. Kimi Raikkonen en fait actuellement les frais mais je doute que tout lui soit imputable. La greffe Vettel prend, c'est le principal. Attention toutefois à ne pas abandonner la deuxième place à Williams.
Ils se murmure dans les milieux autorisés (j'écoute RMC
), ceux où l'on s'autorise des trucs, que Bottas serait amené à remplacer Kimi. Donc Ferrari cherche un pilote N°2 pour ramener des points au championnat constructeur. Si cela se confirme, il va vivre des instants norvégiens chez Williams qui s'est taillé une solide réputation pour cocooner les pilotes sur le départ. La juris prudence en la matière fut celle de Jean-Paul Montoya qui avait signé chez McLaren avec encore un an et demi de contrat. Tout va bien se passer. Cela dit, il ne nous a pas montré qu'il était plus rapide que Massa même avec un DRS actionnable pour brouiller toute évaluation objective des temps de celui placé derrière.
Et Hulkenberg est maudit...Dommage talentueux le garçon.
On m'avait dit qu'il y en avait un, je n'y croyais pas, mais ça y est tu es identifé. 
Un peu comme Alonso sur sa Minardi. Mais, je trouve qu'il lui manquait un truc pour gagner un championnat par rapport à la constance d'un Schumi par exemple.Dommage pour lui. 
) tourné en 1978, au Castelet !!!... Ahhhhhhhhhhhhhhhh Mireille d'Arc, il y a 35 ans !!!.... 
