Allez je m'y remets un peu ...
Suite de la journée = Direction le Val de Vienne. Ils ont prévu un plan de circulation spécial, une voie réservée pour les participants du rallye et moi ... je mets Waze comme un débile sans tenir compte de cela. Forcément on arrive du mauvais côté, coincé à des kilomètres de l'entrée, à cramer sous le soleil en voyant l'heure tourner. Quand on arrive au carrefour à l'origine du bouchon, on reste côté "public" car pas sûr que la voie de gauche soit à sens unique. Le fléchage est... approximatif. Finalement, encouragé par Spidman qui me klaxonne lorsqu'il me double, on prend la file participant/média. Garé à l'entrée du circuit, reste 20 min avant la 499P, j'ai encore mon accréditation photographe à récupérer et rejoindre un spot en bord de piste. Ça va le faire (mais un instant, de colère, me suis dit que je ferai mieux de rentrer à la maison et revenir demain

).
Finalement, après un ultime sprint sous un soleil de plomb, j'arrive à l'épingle du fond et aux Esses du sanglier alors que la 499P entame son 1er tour. Ouf !

Seule et unique occasion de la voir en piste, j'essai de multiplier les angles/styles sur les 20 minutes. La mélodie n'est pas folle folle mais quel charisme !
Dans cette série, elle est accompagnée d'une SP3 et d'une Daytona... Difficile de définir une thématique mais j'aime les 3 !
Prochain plateau : Le Mans 1. Les anciennes... pas mon truc. Mais le départ en épi est plutôt un moment cool. Je file vers la pitlane – j'aurai bien voulu traverser la piste pendant l'interruption mais un commissaire m'a bien fait comprendre que c'était absolument pas envisageable !

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Tous les pilotes n'ont pas le même sens du Sprint

Ou alors c'est un remake de Ickx au départ du Mans 69.
Pour la suite je tente une approche un peu artistique. Finalement, j'aime beaucoup celle ci de la Ferrari 735S Spider Scaglietti #0556MD.
Mais dans les '50s, il y en a une en particulier qui me fait de l'oeil. Amoureux de la Birdcage !
Suivront une parade des voitures du Concours d'état Ferrari
Une démonstration Renault F1. Annoncée en grande pompe depuis des mois, la Renault V10 ne roulera pas... moteur cassé lors du GP de France Historique un mois plus tôt

Faute de V10, on se console avec des Turbo bien menés par Victor Jabouille et Alain Serpaggi.
On reste en F1 pour le plateau suivant. Plus de monoplace que d'habitude, c'est cool. Mais on retrouve souvent les mêmes habitués,
Alors je me suis concentré sur cette inédite – pour moi – Tyrell 006 pilotée en son temps par François Cevert et Jackie Stewart. Fan de la prise d'air haute de cette époque.
Un peu moins bien intégré chez certains autres !
Suivant, les Ferrari de course. C'est la fête du V8, des challenges et autre GT3.
Et au milieu ... 2 V12 dont celui de la GTO ddont la mélodie est sans pareille. La légèreté du V12 à prendre des tours est absolument folle. Et quelle mélodie !!
Accompagné par une SP2 toujours aussi élégante !
Pour le plateau suivant, direction la ligne droite arrière pour en prendre plein les oreilles avec le plateau Le Mans 2. Et plein les yeux avec un soleil que je m'amuserai à utiliser en contre jour. Je crois que c'est la première fois que je comprends l'engouement hystérique autour de ce V12 Matra, quel son !! Et puis avec Pesca au volant, ça rajoute une dose d'authenticité.
Face à la Matra, un duo de Ford MKIV/GT40 à la sonorité très différente !
Sans transition, on passe aux Ferrari de série. J'ai toujours trouvé que visuellement, une voiture de route sur circuit, ya un truc qui cloche. Alors je me suis surtout appliqué à réussir un style de photo bien particulier avec ce filé 3/4 face au grand angle. C'est tombé sur une F8 Tributo que j'apprécie tout particulièrement !
Réussi également avec une Pista dont elle partage une parti des dessous si j'ai bien suivi.
18h30, il commence à faire faim depuis le pti dej ce matin à 6h lorsque je suis parti de la maison. A manger, au cœur du circuit, à cette heure ci ? Oui oui, 2 bouts de tarte au pomme dégusté en regardant le concours d'élégance !
Retour en piste avec l'heure des baptêmes, comprendre "plein de voitures différentes en même temps!". Sympa à regarder, à priori plus galère à rouler à cause des rythmes/trajectoires différentes suivant les montures et l'expérience du conducteur.
Et là encore, je tente de jouer avec le soleil à contre jour ! Et bim, faut que l'une des plus réussie tombe sur une Lambo
Mais ça marche aussi pas mal avec une 458 Challenge Evo dans laquelle j'étais monté en 2023 au Mas du Clos !
Mon coup de cœur du plateau va à cette monstrueuse Corvette GT1 ayant courue en Asie.
Voilà, l'action en piste est en passe de se terminer et j'ère sans but dans l'espace "populaire" est quasiment déserté ...
Pour autant, c'est à cet instant précis que débutent mes moments préférés à Sport et Collection : le soleil décline, le public s'en va mais il y a de nombreuses opportunités à ne pas manquer, pour peu d'arriver à être "au bon endroit au bon moment !"
Donc, 19h15, pendant que les Ferrarista dégustent des huitres dans les stands, je vais arpenter un paddock agrandi cette année notamment avec un grand parking spécial Porsche.
Dans le paddock principal, je retrouve avec bonheur un beau duo de Venturi 400. Elles étaient souvent en nombre il y a un peu plus de 10 ans lors de mes premiers Sport et Collection, ça avait ravivé mon amour d'adolescence pour cette magnifique GT française !
Côté marchand, les rideaux sont déjà tirés ...
Sous la tente on retrouve peu ou prou le même alignement – certes incroyable – de Supercars Ferrari que l'an dernier.
Puis direction le village "Les Green" où une très jolie SF90XX m'accueille !
Mais ma principale source d'intérêt était là bas au fond... la toute nouvelle Lamborghini Temerario ! Sauf que, Lambo Bordeaux a fini la journée, et même en expliquant que je fais un reportage pour un média, impossible de les faire changer d'avis. Revenez demain
Alors je me suis consolé chez les autres marchands.
20h30, l'heure de la parade approche. Je suis ça habituellement depuis le muret des stands pour profiter du coucher de soleil. Alors que l'Enzo arrive à toute hâte pour prendre la tête du cortège, ceux qui patientent dans la pitlane entame un petit concours de coup de gaz. J'avoue, ça touche ma corde sensible, j'adore !
Quand ils repassent à l'issue du 1er tour ... je me dis que j'ai loupé quelque chose avec mon choix "confortable" sur le muret des stands. Cette lumière avec ce trio méritait mieux que ça !
Si seulement j'avais osé une approche plus artistique et s'ils étaient passés plus proche de moi !
Au moins ai-je assisté à ce run improbable entre 2 icônes françaises. OR_07 est dans la place !
2 tours et puis s'en va, clap de fin sur la parade (bien plus dynamique le samedi soir que le dimanche midi) avec le joli sourire d'une superbe 599 !
Pas de session nocturne le samedi donc comme dans le paddock, beaucoup de stands ont déjà baisser les rideaux.
Vite vite, profitons de ceux qui finissent de bricoler avant qu'il ne soit trop tard !
21h, c'est la que l'équipe média RecSlide entre en scène ! Vous les avez peut-être vu aussi en journée, c'est la Golf qui tourne au milieu des Ferrari coffre ouvert
Là, l'essentiel consiste à ouvrir grand ses yeux et ses oreilles pour comprendre ce qui se passe mais surtout... ce qui va se passer ! Quand la Ligier JS21 de '83 s'avance dans la pitlane, je me dis qu'un beau moment est entrain de se préparer. J'adore cette F1 !
J'écoute attentivement la conversation entre Soheil Ayari (le pilote) et Gab (le responsable média). Il lui explique comment va se passer le shooting photo mais surtout, Soheil négocie avec acharnement de courtes sessions entre les différents shootings. 1 session ? OK. 2 sessions ? ça dépendra de la luminosité. 3 sessions ? Rêve pas, conclut Gabriel !
Alors qu'ils sont sur le point de s'élancer, j'interpelle Gab :
- Dis, pas de problème pour que je shoote en bord de piste pendant votre travelling ?
- Non non, c'est OK, mais derrière les glissières !
-

Heu oui ... suis pas suicidaire !
Et me voilà parti pour un sprint jusqu'au point de vue le plus proche. J'arrive juste avant la Ligier, Yess !!
Je suis au même virage que le videaste de RecSlide. Ma tête lorsqu'il m'annonce que le prochain shooting c'est GT40 poursuivi par une Volvo break de drift ! Ces mecs sont fous (mais la communication de Sport et Collection sur les réseaux sociaux est entrée dans une toute autre dimension grâce à eux!). La bête fait 600/700 ch et les pauvres pneus ne tiennent même pas le tour complet avant de fondre !
Ayari reprend la piste pour 1 petit tour mais je foire son passage. Tant pis, retour dans la pitlane où une autre voiture de Drift, une BM cette fois, fini son show très chaud !
Et notre cher Soheil reprend la piste!
Avant de revenir dans la voie des stands. Juste le temps de me jeter au sol pour capter cette merveilleuse lumière que nous offre régulièrement le Val de Vienne. F1 & Soleil couchant, il n'y a pas qu'à Abu Dhabi qu'on voit ça !
Il repartira pour un dernier petit tour mais cette fois-ci il retournera directement au paddock. Je n'aurais pas mieux que la photo ci-dessus mais ... cela pouvait-il être mieux ? Au delà des photos, entendre le V8 Cosworth hurler dans la campagne dans une ambiance des plus calme est absolument exquis !
21h45, direction le paddock pour quelques photos d'ensemble au soleil couchant. Il faut se dépêcher car cela ne dure vraiment que quelques minutes !
Puis le village Les Greens une fois le soleil définitivement derrière l'horizon.
Il est 22h, je commence à avoir faim, les 2 parts de tarte aux pommes de cet après-midi semblent bien loin ! Par chance, tout le monde a eu faim avant moi et la file d'attente à la buvette est moindre. C'est en bonne compagnie que je déguste donc une bonne barquette de frite ! Le bloc de béton me servant à la fois de banc et de trépied de fortune pour profiter de l'heure bleue !
22h30, Nuit noire, la base de la photographie étant la lumière il est temps de retourner au Speedy et rentrer à la maison. Encore 1h40 de route, levé depuis 5h30 ce matin, ça fait une bonne journée. Et puis peut-être que je reviendrais demain, au moins pour la Temerario et la Collection des F1 Renault que je n'ai pas pu voir et qui manquerait cruellement à un reportage que je souhaite le plus exhaustif possible. A moins que ...
Donc 22h30, retour au Speedy et choix cornélien : sortir le trépied et retourner faire des photos de nuit ou rentrer pour revenir le lendemain. A la réflexion, il me manque surtout la Temerario et la collection Renault. 2x1h40 le lendemain pour ça ? Il y aurait bien la parade du midi aussi que je n'ai jamais couverte... mais la fatigue, la flemme, et l'idée que je reste 1 journée en famille me convainc de ne pas refaire le déplacement demain. Du coup, trépied et retour au paddock pour faire quelques images de plus.
Sans trop rentrer dans les détails techniques – n'hésitez pas à demander si besoin – j'ai affiné une méthode de photos nocturne somme toute assez basique : trépied, temps de pose long – environ 10/30 sec – et éclairage du sujet avec ma lampe torche lidl à 10€ ! C'est pas aussi fin que ce que peuvent faire les pros mais ça me permet de sortir des photos originales en 1 seule prise (d'autres font à postériori des assemblages de 5/15 photos avec des éclairages différents). Faut un peu de pratique pour bien éclairer toutes les zones souhaitées mais globalement j'adore ces sessions lightpainting. C'est juste long ...
Si la collection Renault F1 était sous bâche, mes 2 engins préférés étaient restés à l'extérieur. Coup de bol ! J'ai longtemps hésité à virer les rubalises mais ... pas osé. Et puis elles ne gâchent pas tant la photo finale.
2ème cible, la Ferrari Enzo ! Prise d'assaut en journée, elle est là, seule dans le noir. Principale difficulté : faire faire la mise au point à l'appareil photo sur une sujet qu'il ne voit pas. J'ai bien essayé de demander aux gars de la sécurité de m'éclairer un peu la voiture mais ... on n'a pas vraiment réussi à se comprendre. Bref, me suis débrouillé ! Notez qu'en arrière plan, sur le stand Shiftech, on regarde la victoire du PSG face à l'Inter en finale de ligue des champions !
Suivante, la Venturi 400 GT ! Là, j'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois car :
- Une Mini est venue se garer juste à côté pendant mon shooting (alors que le parking est immense et clairsemé) !!
- Une voiture recule ... sans voir que j'était derrière : vite, fallait remballer tout le matos en pleine pose !
==> Oui, c'est un peu "risqué" de shooter dans un parking en pleine nuit.
Ici, j'ai eu le temps de courir pour tenir le drapeau français dans la bonne position
Toutes les Ferrari ne sont pas rouges, et tout ce qui est rouge n'est pas une Ferrari !
Plus proche de la zone "Les Greens" encore animée à cette heure tardive, mon comportement – courir autour des voitures avec une lampe torche – interroge les quelques spectateurs encore présents ! J'explique un peu ma technique à un gars déçu de ses photos nocturnes floues ou dégueulasse avec le flash. Puis, un duo de jeunes hommes semblent plus intéressés encore. On fait ensemble ce dernier shooting de 812 Competizione.
Avec eux, je vais vivre une scène pour le moins... surprenante ! Un groupe s'approche de la Roma Spider juste à côté de nous. Visiblement très joyeux, la bande n'est pas discrète et l'un d'eux s'agace sur la lenteur de la capote de la Roma... Euh, c'est Joey Starr !
Départ 00h30, retour à la maison à 2h passées, c'était finalement une bien belle journée comme Sport & Collection peut nous les offrir chaque année. Et si par ce reportage, je vous ai donné l'envie d'en profiter peut-être un peu différemment, alors... mission accomplie !
C'était un peu copieux pour tout envoyer en une seule fois mais ... sinon je vais prendre du retard. Prochaine étape : un été au musée des 24h du Mans.
