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Le circuit de la 7e manche du Championnat FIA de Formule Electrique qui se disputera à Paris le 23 avril a été dévoilé : la course se déroulera sur 2.3 km autour des Invalides. En tout, vingt voitures engagées à des vitesses de pointe de 200 km/h.
Huit ans après le dernier Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit de Magny-Cours, Paris a été choisie pour accueillir un e-Grand Prix : extérieurement, les voitures ressemblent à des Formule 1, en plus lourd (900 kilos) et moins puissantes (environ 270 chevaux, soit 200 kilowatts). Et, surtout, moins bruyantes, puisque les moteurs à explosion sont remplacés par des moteurs electriques.
Première course en Europe du championnat de monoplaces électriques, le ePrix se déroulera le samedi 24 avril sur un circuit de 2,3 km autour des Invalides, en plein cœur de Paris.
Quatorze virages de l’Hôtel des Invalides à l’Esplanade
Le circuit dessinera quatorze virages autour de l'Hôtel des Invalides, puis de la Tombe de Napoléon et du Musée de l'Armée, pour rejoindre ensuite l'Esplanade des Invalides. En tout, ce sont vingt voitures aussi racées que des Formule 1 qui seront engagées et des vitesses de pointe de 200 km/h attendues dans un silence surprenant.
Dix mille places assises devraient être mise en vente, à un prix proche de vingt euros, tandis que cinq mille autres seront offertes aux associations, si l’on s’en tient aux promesses de la direction de Formula E Operations.
Dix mille places assises devraient être mise en vente, à un prix proche de vingt euros © Capture d'écran FIA (http://www.fia.com)

Un laboratoire pour les véhicules électriques de demain
Au-delà de l'aspect sportif, cette course est aussi un laboratoire de recherche pour les véhicules électriques de demain. Alain Prost, le co-fondateur de l'écurie Renault e-Dams, champion du monde en titre et leader du classement général, joint par Guillaume Battin pour France Info, en est convaincu : "La compétition, explique-t-il, est aussi une forme d’excuse pour démontrer la technologie, qui est aujourd’hui ce qu’elle est mais qui évolue énormément. Nous démontrons que l’actuel problème est le potentiel, l’autonomie : cette course est l’occasion de montrer ce que nous avons dans nos cartons et de pousser le développement. Tout en démontrant que cette technologie est résolument d’avenir."
Anne Hidalgo, la maire de Paris, s'enthousiasme : "Le fait que la course automobile s’engage dans la voiture électrique veut dire que cela va attirer et accélérer la recherche sur la mobilité électrique. On nous a souvent opposé, dans nos différents programmes, que la technique n’existait pas : là, il y aura un effet accélérateur, qui passera par le sport de haut niveau. J’ai donc dit oui tout de suite à cette belle aventure !".












